samedi 16 août 2008

Rétrospective du 9ème Dîner d'Idées


21 juin 2008
En l'honneur de Maude qui attend un bébé !

Le Menu :
Son melon aux Grisons
Emincé de son poulet au Cidre brut
et
Couronne de ses Purées
Comté de Maude
Soncaron en Patinoire
Roi des Flandres
Son Eau Bizontine
Les Invités :
Wolf Ka le Chorégraphe cybernétique
et Maria Donata d'Urso, danseuse et Chorégraphe, grands amis d'Eléonore.
Hélène et son ami Greg, en partance pour les Etats-Unis
Delphine et son ami Raphaël
Cédric Canaud, photographe et vidéaste, en conversation avec Maude, en attente de son premier bébé.
Pardon pour la mauvaise qualité de ces photos où l'on voit, malgré tout les trois autres invitées :
Gohar et Caroline Huybrecht,architecte qui obtint son diplôme avec son étude de l'oeuvre architecturale de Nicolas Schöffer, en bout de table à gauche, et Anne Sarah Le Meuhr, artiste programmiste et enseignante à l'Université, au fond à droite.
Wolf Ka, Cédric et Anne Sarah, ont participé par leurs performances au Jubilée de l'Art Cybernétique, dans l'Atelier en 2005.
Au cours de la soirée, Maude a proposé un jeu auquel tout le monde s'est prêté de bonne grâce. Ci-dessous le résultat des imaginations spatiales de chacun.
Photos en attente du retour de Maude.

vendredi 15 août 2008

Rétrospective du 8ème Dîner d'Idées

24 mai 2008 Traces du Sacré...Tandis que l'exposition du même nom a lieu au centre Georges Pompidou













Le Menu : ½ melon – chipolatas chaudes
Petits canapés de crêpes au saumon (Didier)

Pörkölt de veau et riz basmati parfumé
Pudding Eléonore
2 b. de Champagne et 1 b. de Roi des Flandres


Etaient présents :
Carla Della Beffa, vidéaste italienne
David Nibert, jeune photographe qui se découvre tel
Didier, dont la crêperie a pour nom : "J'ai une idée" et dont la tradition bretonne plonge dans des racines ésotériques
Oriane Cazaubon, dont une des caractéristiques est d'appronfondir ses connaissances sur les religions et les diverses approches spirituelles.
Nathalie Krée, ingénieur de formation, artiste par amour et révélation
Brigitte Hautefeuille, artiste et poète, à la frontière du réel
Christelle Westphal, artiste polymorphe et en recherche
Pablo Poblete, psychopoète, à la frontière du réel, sortant de son expérience de méningite
Angelica Bravo, sensibilisée à la profondeur par la musique
Santiago Tores, artiste polymorphe, passionné d'alchimie et de symbolisme

Il n'y a pas eu de photos, ce soir là.
Pour la première fois, nous n'avons pas dîné avant de "communiquer".
Nous nous nous sommes assis en cercle dans le salon, au milieu des oeuvres de Schöffer, et à tour de rôle, nous avons parlé de ce qui, pour nous, étaient des "traces du sacré",

Didier a douté de la signification des symboles. Le haut, le bas,..Debout,, il lui a été donné de vérifier par expérience la verticalité de la station debout, l'horizontalité des bras ouverts en croix, Très gentiment, il s'est prêté à l'expérience. Par contre, il a été réservé, quant à ses connaissances sur les Celtes et les Druides...

Carla a parlé de son travail avec les enfants d'un lycée, basé sur les nourritures énumérées dans les livres de Gargantua et Pantagruel. Une oeuvre vidéo en sera le résultat final. Qu'y a-t-il de plus sacré que la nourriture ? Et comment la traitons-nous ? Comment sommes-nous devant elle ?
Christel a parlé de ses chapeaux rituels. certains, les "chapeaux végétaux" correspondent à un rituel de l'Inde dont elle a donné des détails. Cette coiffure où poussent des plantes doivent favoriser les moissons. Pour elle, il s'agit de couronnes vivantes qui apportent à ceux qui les portent, avec une autre sensation de soi, un port de tête et une attitude différents. Elle photographie ces personnes de face, de profil, de dos, toute une combinatoire en découle et nous aurons bientôt des nouvelles de cette idée artistique en pleine réalisation.
Pablo est remonté très loin dans ses souvenirs pour nous parler d'un rêve qui avait transformé sa vie. De superficielle et orientée vers les plaisirs divers, la boisson etc, il avait changé du tout au tout après avoir VU, de façon précise et irréfutable, dans son rêve une croix. Cette croix s'était imposée à lui avec toute sa puissance et avait eu des effets.
Santiago a évoqué sa recherche de l'Ouroboros, mais les limites de son français ne lui ont pas permis de développer sa pensée.
David, qui se passionne pour les Druides, nous a surtout parlé de ses recherches photographiques dans le milieu de démolitions qui est celui de son travail. Il nous a montré un album de ses clichés qui ont une qualité.Tout le monde l'a beaucoup encouragé.
Nathalie, Brigitte et ceux qui avaient vu l'Exposition du Centre Beaubourg se sont aussi exprimées. Les avis étaient très partagés. Il y manquait, en fait, un guide "éclairé" aidant à comprendre les "symboles", le sens profond n'étant pas sur le plan des formes perceptibles dans un premier temps. Et le symbole ne s'éxplique pas sous peine de devenir "mort". Le symbole doit "chanter".comme
sonnent les "cymbales", quand celle du haut touche celle du bas... Deux niveaux en nous doivent entrer en contact pour que le sens apparaisse.

Après, nous avons mangé de bon appétit, tout en restant, quant au sacré, sur notre faim...









Rétrospective du 7ème Dîner d'Idées

19 avril 2008
Sous le signe de l'irlande
parceque nos amis Ann Cleary
et Denis Connoly
nous ont préparé un
Irish Stew.


Le menu :

Explications : En gaélique, ragoût rapide et furieux !!!
Ballymaloe ou stochach gaelach, fait d'agneau ou de mouton de plus de deux ans (moins tendres) et de
pommes de terre, oignons et persil. On ajoute parfois
panais, carotte ou orge. Longuement mitonné (5h) pour épaissir et donner un bon bol très épais, et chaleureux, pas mince comme de la soupe.








Le résultat fut parfait et parfaitement apprécié.
Etaient présents :
Nos deux irlandais précédemment cités, tous deux architectes et vidéastes, créateurs d'installations interactives dans des espaces muséaux.
Diana Bird et Jean Philippe, le son, la voix, la musique.
Cornelia Holeer et Lund, amis des Connolly
Gilles, sinologue ou plutôt spécialiste de la langue chinoise
Oriane Cazaubon et
Lucina, toutes deux revenues d'un voyage en Inde du Sud, spécialement à Auroville
Pablo Poblete, poète chilien, en convalescence d'une méningite qui faillit le tuer
Christelle Westphal, artiste, photographe et vidéaste
Santiago Tores, jeune artiste polydirectionnel
Angelica Bravo, musicienne

Nous avons peu d'images . Seulement un film, des enregistrements de voix et des projections de Santiago ( maniipulations du public sur ses oeuvres)

Ici un résumé des interventions qui ont été très passionnantes :

Ann et Denis ont montré une vidéo de danse prise dans des conditions particulières : Un groupe de danseurs en vêtements ordinaires improvisent dans un jardin et quelques personnes se joignent à eux de façon naturelle. C'est le côté humain, spontané et sociologique qui a capté le regard de Denis comme un poisson dans un aquarium.
Oriane et Lucina ont pârtagé leurs impression du Sud de l'Inde : visites de temples, paysages, et surtout visite à Auroville, la ville créée selon les principes de Sri Aurobindo, un des grands sages et maîtres spirituels de l'Inde de la première moitié du vingtième siècle. Les Diapos nous ont montré quelques aspects de cette ville où ne circule aucune monnaie, dont les bases urbanistiques ont été dessinées par un architecte français, Roger Anger, comme une spirale se déroulant à partir d'un centre vide où est construit le Matrimandir destiné à la méditation quand on en sent le besoin. La vie et l'oeuvre d'Aurobindo ont été évoquées.
Christel a montré une très courte vidéo, montage dynamique d'impressions de tunnel à effets lumineux, parcouru avec un chapeau végétal sur la tête, à l'Exposition du festival de Créteil. Très bref et très intéressant. Donne envie d'en voir d'autres.
Pablo nous a fait partager son expérience de méningite qui lui a fait subir les pires douleurs et fait vivre une sorte de combat contre la disparition de la conscience vécue comme imminence de la mort. Un dialogue s'est établit avec Eléonore, le sujet permettant d'aborder les notions de conscience de veille, dans laquelle nous sommes le plus conditionnés, et, en fait, complètement prisonniers, conscience avec rêves, dans lquelle nous sommes moins conditionnés, lbres de voler ou d'aller en arrière dans le temps, et de conscience totalement déconditionnée du sommeil profond, d'où nous tirons toutes nos énergies... Pablo a évoqué le moment où il a dicté des parties de poèmes à Christel, alors que sa conscience chancelait, et précisé que pour lui, la souffrance allait avec la création, l'art.
Santiago a projeté son site interactif, et a mis entre les mains de chacun un clavier lui permettant de créer à son gré à partir de ses propres créations. - entre autres son Hommage à Malévitch. Le jeu des formes noir et blanc ou couleurs projeté en grand sur le mur de l'atelier a passionné tout le monde. Une exposition est en pourparlers à l'automne...




































Comme toujours, Angelica a été une aide précieuse dans le bon déroulement du repas.
On ne peut rapporter ici tous les échanges passionnants que la communication de cette expérience intime a permis.



jeudi 14 août 2008

Rétrospective du 6ème Dîner d'Idées

Samedi 22 mars 2008 - Pâques


Le menu :
Salade d'oeufs
Poule aux oeufs d'Or et Riz
Cocotte et oeufs en Chococolat
Roi des Flandres



Etaient présents :
Isabelle Anna, Danseuse de katak et chorégraphe, arrivant de l'Inde





Photo lors de sa performance dans l'Atelier

pour le Jubilée de l'Art Cybernétique en 2005)




Avec le chapeau végétal de Christelle

Pablo Poblete, poète Chilien, arrivant tout juste du Chili avec Christelle
et Eléonore


Son arrivée à l'Atelier
avec un chapeau rituel
Christelle Westphale, artiste polyformes, et le chapeau végétal rituel
qu'elle fera circuler de tête en tête pendant tout le dîner

Ici devant Chronos 13, de Nicolas Schöffer
Brigitte Hautefeuille, artiste

Passe le chapeau à Joanna
Joanna Wlaszin, architecte


Carole Arrat, Sculpteur "immatériaux"


Josua Fodor, Ingénieur en Sciences optiques et artiste polymorphe



Carlos Volta, poète vénézuélien
Santiago Torrès, artiste polymorphe
Nathalie Guillermic, pianiste, cristalliste Baschet



Angelica Bravo, musicienne




Rien n'a été noté de cette belle soirée, les idées de chacun devraient s'exprimer dans la partie "commentaires".
La qualité des photos n'est pas bonne. ce sont des extractions de films...



vendredi 18 juillet 2008

Rétrospective du 5ème Dîner d'ID


23 février 2008 - La chandeleur


Crêpes de sarrasin farcies sauce béchamel
Crêpes de blé garniture à volonté
Cidre













Etaient présents : Sylvie DALLET : Professeur des Universités, directrice de l'UFR "Arts et Technologies" Université de Marne La Vallée, Coordinatrice au sein de l'Institut Charles Cros nouvellement situé à Montreuil et
Claire de la Vallée : céramiste et membre de l'Administration de l'Institut Chaerles Cros.

Frank Brown : Maître de Conférences. A participé, avec Geneviève Klein, sur ordinateur Honeywell Bull, à la création de la musique algorythmique de Pierre BARBAUD, dont celle du Grand Prisme de La Sorbonne de Nicolas Schöffer (1974).

Audrey ZAMITH : Chanteuse de chants sacrés de l'Inde (Tadition du Sud).

Kitty HOLLEY : Artiste peintre qui revient d'une exposition monumentale en Chine, et prépare une exposition au Chili.
Christelle WESTPHAL : Artiste plasticienne et photographe, créatrice de chapeaux et de coiffures rituelles, auteur d'illustrations de livres poétiques... et son fils Alexis

Oriane CAZAUBON, Attachée au Centre Pompidou, artiste de formation.
Joanna WLASZIN, Carole ARAT, Nathalie GUILLERMIC, Nathalie KREE
Angelica BRAVO, tous déjà évoqué et partiellement définis, dans les Dîners précédents.
Santiago TORRES : Jeune artiste créateur et "espoir du futur", invité régulier des dîners d'ID.


















Kitty et Santiago









Franck Brown et Christelle Audrey et Oriane






Une fois de plus, Christelle WESTPHAL anime la soirée avec ses chapeaux. Une fois à table, chacun se voit installer un "couvre-chef sculpture" choisi par elle, et peut découvrir les effets des formes insolites ou sages sur le visage de son voisin. Nous voyons ainsi la tête chapeautée des autres mais non la nôtre, et il en sera ainsi pendant tout le repas. Rires et détente. Christelle projette également un diaporame de "Photogravie", son travail de photographe allié à celui des chapeaux





Santiago porte les chapeaux rituels en peau de jaguar, perles anciennes, fibres végétales, plumes, mais ici c'est un grand chapeau rouge

La boite lumineuse au bout de la table est une de ses créations interactives avec un programme musical associé.


Kitty porte d'abord un grand chapeau en crin noir d'inspiration orientale, puis cette coiffure précieuse et romantique.
Elle évoque l'état dans lequel elle peint : " La trace laissée sur la toile par le geste et la couleur traduisent l'énergie vitale, dans un rapport direct du corps à l'Univers". Elle nous présente un Diaporama de son grand projet de peinture itinérante autour du monde.















Frank BROWN parle de ses recherches complexes et du livre qu'il a écrit pour dénoncer les mensonges attachés au pseudo record du pôle Nord, avec un chapeau de perles et de soie mauve sur la tête... ou un bonnet rouge. Il nous fait écouter de la Musique de Pierre BARBAUD et, plus spécialement la musique composée pour le Grand Prisme de Nicolas Schöffer.



Sylvie DALLET nous expose son projet "Ethique et Création", ainsi que son désir de faire collaborer artistes et scientifiques.


Claire de La VALLEE présente des documents sur les "bulles" objets de sa recherche, et point de départ de ses créations céramique : bijoux et objets abstraits.


Oriane CAZAUBON, revient d'Inde et présentera la prochaine fois, avec son amie Lucina, les photos et films du mois d'Avril à Auroville.


Nathalie KREE n'a rien mangé, si ce n'est une banane, car elle mange cru, nous explique-t-elle.


Carlos, le poète, n'a rien dit, mais a pris de nombreuses photos.


Angelica a été une aide formidable pour la préparation des plats ainsi que pour le service de table.

Enfin, Audrey ZAMITH s'installe sur le tapis noir au centre de l'atelier, auprès de la flamme d'une bougie qui éclaire son visage et son beau sari. Elle a choisi de chanter des Védas, chants sacrés de l'Inde, dont la musique est du XVIIIe siècle.
C'est un haut moment de profonde communion entre nous. Un silence amené par une voix très pure et juste, qui nous entraîne dans des subtilités de sons aptes à approfondir la finesse de notre attention et de notre perception.
Après ce moment exceptionnel, la lumière revient et elle nous montre le pan de son sari ainsi qu'un autre tissu qu'elle a apporté avec elle. Il s'agit d'une immense bande imprimée selon une technique en voie de disparition dont elle tente de transmettre ici, à Paris, dans son Centre, la tradition. Il s'agit d'une "oeuvre" absolument remarquable avec des dieux indiens partout, une abondance de détails, tous symboliques, naturellement, et résultat d'une patience extraordinaire. Nous sommes comblés. Elle nous a fait un grand cadeau.