vendredi 15 août 2008

Rétrospective du 8ème Dîner d'Idées

24 mai 2008 Traces du Sacré...Tandis que l'exposition du même nom a lieu au centre Georges Pompidou













Le Menu : ½ melon – chipolatas chaudes
Petits canapés de crêpes au saumon (Didier)

Pörkölt de veau et riz basmati parfumé
Pudding Eléonore
2 b. de Champagne et 1 b. de Roi des Flandres


Etaient présents :
Carla Della Beffa, vidéaste italienne
David Nibert, jeune photographe qui se découvre tel
Didier, dont la crêperie a pour nom : "J'ai une idée" et dont la tradition bretonne plonge dans des racines ésotériques
Oriane Cazaubon, dont une des caractéristiques est d'appronfondir ses connaissances sur les religions et les diverses approches spirituelles.
Nathalie Krée, ingénieur de formation, artiste par amour et révélation
Brigitte Hautefeuille, artiste et poète, à la frontière du réel
Christelle Westphal, artiste polymorphe et en recherche
Pablo Poblete, psychopoète, à la frontière du réel, sortant de son expérience de méningite
Angelica Bravo, sensibilisée à la profondeur par la musique
Santiago Tores, artiste polymorphe, passionné d'alchimie et de symbolisme

Il n'y a pas eu de photos, ce soir là.
Pour la première fois, nous n'avons pas dîné avant de "communiquer".
Nous nous nous sommes assis en cercle dans le salon, au milieu des oeuvres de Schöffer, et à tour de rôle, nous avons parlé de ce qui, pour nous, étaient des "traces du sacré",

Didier a douté de la signification des symboles. Le haut, le bas,..Debout,, il lui a été donné de vérifier par expérience la verticalité de la station debout, l'horizontalité des bras ouverts en croix, Très gentiment, il s'est prêté à l'expérience. Par contre, il a été réservé, quant à ses connaissances sur les Celtes et les Druides...

Carla a parlé de son travail avec les enfants d'un lycée, basé sur les nourritures énumérées dans les livres de Gargantua et Pantagruel. Une oeuvre vidéo en sera le résultat final. Qu'y a-t-il de plus sacré que la nourriture ? Et comment la traitons-nous ? Comment sommes-nous devant elle ?
Christel a parlé de ses chapeaux rituels. certains, les "chapeaux végétaux" correspondent à un rituel de l'Inde dont elle a donné des détails. Cette coiffure où poussent des plantes doivent favoriser les moissons. Pour elle, il s'agit de couronnes vivantes qui apportent à ceux qui les portent, avec une autre sensation de soi, un port de tête et une attitude différents. Elle photographie ces personnes de face, de profil, de dos, toute une combinatoire en découle et nous aurons bientôt des nouvelles de cette idée artistique en pleine réalisation.
Pablo est remonté très loin dans ses souvenirs pour nous parler d'un rêve qui avait transformé sa vie. De superficielle et orientée vers les plaisirs divers, la boisson etc, il avait changé du tout au tout après avoir VU, de façon précise et irréfutable, dans son rêve une croix. Cette croix s'était imposée à lui avec toute sa puissance et avait eu des effets.
Santiago a évoqué sa recherche de l'Ouroboros, mais les limites de son français ne lui ont pas permis de développer sa pensée.
David, qui se passionne pour les Druides, nous a surtout parlé de ses recherches photographiques dans le milieu de démolitions qui est celui de son travail. Il nous a montré un album de ses clichés qui ont une qualité.Tout le monde l'a beaucoup encouragé.
Nathalie, Brigitte et ceux qui avaient vu l'Exposition du Centre Beaubourg se sont aussi exprimées. Les avis étaient très partagés. Il y manquait, en fait, un guide "éclairé" aidant à comprendre les "symboles", le sens profond n'étant pas sur le plan des formes perceptibles dans un premier temps. Et le symbole ne s'éxplique pas sous peine de devenir "mort". Le symbole doit "chanter".comme
sonnent les "cymbales", quand celle du haut touche celle du bas... Deux niveaux en nous doivent entrer en contact pour que le sens apparaisse.

Après, nous avons mangé de bon appétit, tout en restant, quant au sacré, sur notre faim...









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