vendredi 18 juillet 2008

Rétrospective du 5ème Dîner d'ID


23 février 2008 - La chandeleur


Crêpes de sarrasin farcies sauce béchamel
Crêpes de blé garniture à volonté
Cidre













Etaient présents : Sylvie DALLET : Professeur des Universités, directrice de l'UFR "Arts et Technologies" Université de Marne La Vallée, Coordinatrice au sein de l'Institut Charles Cros nouvellement situé à Montreuil et
Claire de la Vallée : céramiste et membre de l'Administration de l'Institut Chaerles Cros.

Frank Brown : Maître de Conférences. A participé, avec Geneviève Klein, sur ordinateur Honeywell Bull, à la création de la musique algorythmique de Pierre BARBAUD, dont celle du Grand Prisme de La Sorbonne de Nicolas Schöffer (1974).

Audrey ZAMITH : Chanteuse de chants sacrés de l'Inde (Tadition du Sud).

Kitty HOLLEY : Artiste peintre qui revient d'une exposition monumentale en Chine, et prépare une exposition au Chili.
Christelle WESTPHAL : Artiste plasticienne et photographe, créatrice de chapeaux et de coiffures rituelles, auteur d'illustrations de livres poétiques... et son fils Alexis

Oriane CAZAUBON, Attachée au Centre Pompidou, artiste de formation.
Joanna WLASZIN, Carole ARAT, Nathalie GUILLERMIC, Nathalie KREE
Angelica BRAVO, tous déjà évoqué et partiellement définis, dans les Dîners précédents.
Santiago TORRES : Jeune artiste créateur et "espoir du futur", invité régulier des dîners d'ID.


















Kitty et Santiago









Franck Brown et Christelle Audrey et Oriane






Une fois de plus, Christelle WESTPHAL anime la soirée avec ses chapeaux. Une fois à table, chacun se voit installer un "couvre-chef sculpture" choisi par elle, et peut découvrir les effets des formes insolites ou sages sur le visage de son voisin. Nous voyons ainsi la tête chapeautée des autres mais non la nôtre, et il en sera ainsi pendant tout le repas. Rires et détente. Christelle projette également un diaporame de "Photogravie", son travail de photographe allié à celui des chapeaux





Santiago porte les chapeaux rituels en peau de jaguar, perles anciennes, fibres végétales, plumes, mais ici c'est un grand chapeau rouge

La boite lumineuse au bout de la table est une de ses créations interactives avec un programme musical associé.


Kitty porte d'abord un grand chapeau en crin noir d'inspiration orientale, puis cette coiffure précieuse et romantique.
Elle évoque l'état dans lequel elle peint : " La trace laissée sur la toile par le geste et la couleur traduisent l'énergie vitale, dans un rapport direct du corps à l'Univers". Elle nous présente un Diaporama de son grand projet de peinture itinérante autour du monde.















Frank BROWN parle de ses recherches complexes et du livre qu'il a écrit pour dénoncer les mensonges attachés au pseudo record du pôle Nord, avec un chapeau de perles et de soie mauve sur la tête... ou un bonnet rouge. Il nous fait écouter de la Musique de Pierre BARBAUD et, plus spécialement la musique composée pour le Grand Prisme de Nicolas Schöffer.



Sylvie DALLET nous expose son projet "Ethique et Création", ainsi que son désir de faire collaborer artistes et scientifiques.


Claire de La VALLEE présente des documents sur les "bulles" objets de sa recherche, et point de départ de ses créations céramique : bijoux et objets abstraits.


Oriane CAZAUBON, revient d'Inde et présentera la prochaine fois, avec son amie Lucina, les photos et films du mois d'Avril à Auroville.


Nathalie KREE n'a rien mangé, si ce n'est une banane, car elle mange cru, nous explique-t-elle.


Carlos, le poète, n'a rien dit, mais a pris de nombreuses photos.


Angelica a été une aide formidable pour la préparation des plats ainsi que pour le service de table.

Enfin, Audrey ZAMITH s'installe sur le tapis noir au centre de l'atelier, auprès de la flamme d'une bougie qui éclaire son visage et son beau sari. Elle a choisi de chanter des Védas, chants sacrés de l'Inde, dont la musique est du XVIIIe siècle.
C'est un haut moment de profonde communion entre nous. Un silence amené par une voix très pure et juste, qui nous entraîne dans des subtilités de sons aptes à approfondir la finesse de notre attention et de notre perception.
Après ce moment exceptionnel, la lumière revient et elle nous montre le pan de son sari ainsi qu'un autre tissu qu'elle a apporté avec elle. Il s'agit d'une immense bande imprimée selon une technique en voie de disparition dont elle tente de transmettre ici, à Paris, dans son Centre, la tradition. Il s'agit d'une "oeuvre" absolument remarquable avec des dieux indiens partout, une abondance de détails, tous symboliques, naturellement, et résultat d'une patience extraordinaire. Nous sommes comblés. Elle nous a fait un grand cadeau.


jeudi 17 juillet 2008

Photos du 4ème Dîner



Carole et Joanna
Nathalie G.









Carlos



Santiago

Rétrospective : 4ème Dîner

19 janvier 2008 - Les ROIS.

Menu de Nouvel An
ACHE RECHTEH
(Soupe aux nouilles, tradition iranienne)
accompagnée de
GHEIMEH
Les 7 Desserts des Rois
Roi des Flandres
Pour marquer un début (de l'année par exemple), ou le départ dans un voyage, l'Ache Rechteh est censé aider à démêler les problèmes et déjouer les embûches du chemin...
Présents :
Marta GRABOCZ, la musicologue en musique contemporaines qui fait autorité. A publié de nombreux ouvrages très érudits sur la musique et organise des conférences internationales de par le monde.
Au cours de la soirée, elle a fait la distinction entre musique savante et autres musiques. Un des critères importants : la complexité et le nombre des plans de composition.
Christelle WESTPHAL, a été la grande animatrice de cette soirée sur le plan ludique en mettant sur les têtes les chapeaux-sculptures qu'elle avait apporté. Les hommes comme les femmes en ont été transformés en autres personnages... qu'ils sont aussi au fond d'eux-mêmes... et suivant les chapeaux... Expérience vivante, allant plus loin que les mots. Voir les photos.
Anne Sarah LE MEUR, a projeté son "Oeil Océan", une réalisation par programme complexe sur ordinateur, qui évolue par lui-même sans fin. Elle enseigne à l'Université. Elle avait projeté cette oeuvre lors de la première année du Jubilé de l'Art Cybernétique , à l'Atelier, en 2005 devant un nombreux public.
Et les "habitués" : Brigitte HAUTEFEUILLE, Nathalie GUILLERMIC, Carole ARAT, Joana WLASZIN, Nathalie KREE, Carlos SANCHEZ, Angelica BRAVO.


Rétrospective : 3ème Dîner d'ID 15 XII 07

Menu
Bouillon Poulechou
Chou farci et Boudin blanc
Pruneau et Chataîgne
Pique-au-nez Dijon-Münich
Kriststolle de Kreuzcam
et Lac Doré de Pomme-poire caraméllisé
Roi des Flandres
Un NOËL en avance, sous le signe de la MUSIQUE
Présents :
Guillaume HASSLER, Didjéridou
Christelle WESTPHAL, Photographes et platicienne, avec sa fille Lucie,
Brigitte HAUTEFEUILLE, Poète
Nathalie GUILLERMIC, Pianiste et cristalliste (Cristal Baschet)
Josua FODOR, ingénieur en optique et videaste
JAMA, Compositeur indien à "Collywood"
Carlos SANCHEZ, Poète vénézuélien,
Carole ARRAT, vidéo-infographiste et virtuel
Joanna WLASZIN, Architecte-chercheur
Santiago TORRES, Artiste programmiste sonovisuel
Angelica BRAVO, étudiante en contrebasse
Mohammad, Professeur de contrebasse
* Le "didjéridou", instrument des aborigènes d'Australie, joué par Guillaume a été découvert par la plupart des participants. Une démonstration a été faite des différentes possibilités expressives de l'instrument, liées au langage, au cris des animaux etc.
* Le "cristal Baschet", instrument de musique électronique à touche de verre et à Pavillon de métal, a été cré par les Frères Baschet. L'un, ingénieur, et l'autre artiste, sculpteur. Un CD nous l'a fait entendre, mais rien ne vaut pour cet instrument aux vibrations multiples que l'audition directe.
* Un DVD nous a donné une petite idée de l'installation de Carole : la virtualité devient tangible, expérimentale, entre deux écrans placés devant une projection.
* Josua a projeté un DVD plein de sensibilité et d'humour montrant un chat dans son univers
* Les explications de Santiago ont été mouins convaincantes que ses projections de programmes sonovisuels créés sur ordinateur.
* Le livre "Photogravies" édité au Chili par Christelle, a circulé de main en main, montrant des compositions-collages photographiques à partir de chapeaux rituels de sa création.
Nous n'avons pas d'images de ce 3ème dîner. Allons faire mieux la prochaine fois.

mercredi 16 juillet 2008

Rétrospective des Dîners : 2ème Dîner d'ID - 24 11 2007


Menu :
Potage vert Eléonore
Plat vénézuélien Angelica
Gâteau Joanna


Dix invités seulement à ce 2ème
Présents :
Carla della Beffa, vidéaste italienne dont les films sont des concentrés d'impressions profondes et de sens subtil, dans un laps de temps extrêmement court. Elle s'intéresse particulièrement à tout ce qui touche à la nourriture, l'acte de se nourrir étant par lui-même essentiel. Ses photos donnent lieu à des expositions intéressantes, où les mots écrits en écriture phonétique participent de l'esthétique des oeuvres. Elle a exposé dans l'atelier Schöffer lors du Jubilée en 2005 et montré des vidéo
Nathalie Krée, qui voulait voir comment évoluaient nos rencontres... 2... c'est un peu court.
Santiago, qui a montré des recherches nouvelles en abondance.
Joanna, l'architecte, qui a tenté de nous expliquer le sujet de son diplôme, à commencer par son titre, extrêmement hermétique pour nous, et que nous avons vainement essayé de traduire en langage plus accessible... Son Mâitre de thèse n'accepte pas qu'elle utilise le mot de perception !!! Pourtant, il s'agit bien de la manière dont l'architecture se modifie en fonction de la manière dont elle est perçue, ou "reçue" par le public, qui est lui-même influencé par les impressions qu'il reçoit d'elle... J'espère avoir compris cet aspect là...
Angelica, était déjà là au premier dîner. Etudiante venue du Vénézuela, elle étudie la contrebasse aux belles sonorités profondes. Elle vit provisoirement à l'atelier, et dort sur des tapis superposés au centre de l'atelier... au milieu des oeuvres de N.S. Elle apprend le français, avec moi et à Beaubourg, et me rappelle mon espagnol maternel, oublié, mais toujours là avec les souvenirs qui y sont associés depuis la plus tendre enfance... Une véritable expérience dont je lui sait gré.
Maude, qui continue à engranger les informations des articles de presse stockées jusqu'ici par N.S. dans des boites à chaussures ! Parallèlement, elle travaille avec un de ses étudiants de L'UTBM, au perfectionnement de la base de données qui lui servira pour sa thèse de Doctorat et l'édition ultérieure du Catalogue Raisonné. Quand elle fait escale chez moi, elle dort aussi dans l'Atelier, mais sur le divan du salon... Oui, l'Atelier est "vivant".
Et puis, Nabil etc... Nous étions 10, ce soir là. pardon, pour ceux que je n'ai pas nommés.
J'avais préparé beaucoup de textes et de documents à partager, mais l'occasion ne s'est pas présentée.

J'évite de donner une direction à ces dîners. Les relations doivent s'établir en surface et en profondeur, au rythme organique des rencontres. Tout est bien ainsi. Et tout sera bien dans l'évolution des échanges et de la confiance.

Il ne se passe rien ?... A voir !


mardi 15 juillet 2008

Photos du 1er Dîner d'ID

Avec Santiago
Choleh zàrd Carole Arrat



De gauche à droite : JoannaWlaszin. Nathalie Krée, les deux Poirot-Matsuda, Wolf Ka, Paolina et Doanta D'Urso, Louis Demerliac, Carole Arrat, et E. de L.S
Manquent Guillaume Richard, Santiago Torres, Angelica Bravo, Lin, Quiang et Nabil.

Le premier dîner était un coup d'envoi.

Pour mémoire, nous avons vidéoprojeté, les travaux 3D et plusieurs recherches filmées de Poirot-Matsuda, les programmes sonovisuels de Santiago Torres, une danse de Donata, le spectacle interactif en piscine sous lumière noire de Louis Demerliac. Nathalie Krée a passé des photos de ses dernières créations, chacun a parlé de ses projets.

Il apparaît clairement que les jeunes artistes manquent de lieux où montrer leur travail et où se rencontrer. La fin de non recevoir des Galeries est tragique, l'influence des médias dans des choix identiques et artificiellement exaltés est révoltante, toutes les issus paraissent bouchées... Bref, l'artiste souffre, ne peut subsister qu'en exerçant un autre métier... Encore maintenant, un art qui utilise l'ordinateur, suspect, est à peine reconnu... Que faire ?





Rétrospective des Dîners : 1er Dîner d'idées 20 10 07

Avec Maude LIGIER après avoir dréssé la grande table dans l'atelier, sous le regard bienveillant de l'artiste.


Menu : Potage orange de Potimaron

Plateaux de Fromages divers, mais moins de 374

Choleh Zard (un délicieux dessert iranien )

Les invités:

* Maude LIGIER, historienne de l'Art, Doctorante de l'oeuvre de N.S., Pofesseur "Art et Technologie" à l'UTBM (Université Technologique de Belfort Montbéliard.prépare le Catalogue raisonné de l'oeuvre sculptée de N.S.

* Wolf KA, chorégraphe, créateur de spectacles cybernétiques et de projections complexes sur écran, interagissant par ordinateur interposé avec une danseuse spécialement équipée de capteurs et d'émetteurs... indescriptiblement magnifique. "Man in e-space", donné pour la 1ère fois à l'Atelier Schöffer la première année du Jubilée de l'Art Cybernétique (2005) puis, plus élaboré à la Fondation Electra, lors de l'inauguration de l'Exposition "Schöffer - ballets de Lumière" en 2005.

* Maria Donata D'URSO, danseuse dont la recherche est centrée sur le corps. Elle crée ses propres chorégraphies qu'elle danse nue, dans un contexte lumineux qui efface toute représentation matérielle du corps, et toute association narrative. Epouse de Wolf KA, elle est aussi sa plus rigoureuse interprète. Ils sont venus avec Paolina leur fille.

* Guillaume RICHARD, architecte, ayant travaillé sur l'oeuvre urbanistique et architecturale de N.S. Il a réalisé la mise en lumière cybernétique de la Rotonde de Ledoux (entre les stations Stalingrad et Jean jaurès), le passage des rames de Métro dans un sens ou dans l'autres donnant l'impression que la Rotonde tournait de même.

* Les deux POIROT-MATSUDA, artistes plasticiens, créateurs sur des plans multiples ayant aussi bien créé des hologrammes, que des réalisations graphiques en 3D, des vidéos et des programmes complexes. Ils font partie des "aînés" pleins d'expérience...

* Louis DEMERLIAC, une jeune ingénieur spécialisé en électricité, travaillant à Paris sur les éclairages publics, a découvert qu'il était artiste et pour un coup d'essai a réalisé un très beau spectacle cybernétique dans une piscine, pour les Nuits Blanches de l'An 2005.

* Nathalie KREE, elle aussi a une formtion d'ingénieur, mais elle s'intéresse à la synesthésie et a créé une "Vague" qui s'adresse aux cinq sens, et l'a installée dans une cabine noire dans l'atelier au cours du Jubilé de 2005.

* Santiago TORRES, est vénézuélien. C'est le plus jeune. Il a la fougue de ses vingt et un ans, et une créativité torrentielle. Il sait tout faire comme les artistes d'autrefois, à la fois artisan, ouvrier, peintre, et il connaît toutes les technologies. Il joue de son ordinateur comme d'un instrument de musique, et revient chaque jour avec de nouvelles structures interactives sur écran. Il déborde d'idées et ne cesse de travailler. Il est un espoir, je pense. Son seul point faible est le français, et cela l'empêche d'exprimer sa pensée. Ces dîners devraient l'aider.

* Un petit groupe constitué de Carole ARRAT, qui prépare un diplôme et un projet pour donner à voir le "virtuel", Joanna WLASZIN, architecte préparant un doctorat, Nabil, Lin, Quiang, tous chercheurs en résidence qui m'ont été amenés par un professeur de l'Université des Andes à Bogota : Katalina Qijano.





Pourquoi les Dîners d'Idées ?

L'Atelier Schöffer, au fond du jardin de la Villa des Arts dans le bas Montmartre, est régulièrement visité par des amoureux et curieux de l'art contemporain, venant du monde entier.
Mais Nicolas Schöffer, père de l'Art Cybernétique (1955) et de l'Art Video (1961) attire aussi des artistes, des chercheurs, des jeunes en prise directe sur la création contemporaine à l'aide des nouvelles technologies.
La découverte des oeuvres dynamiques, lumineuses, programmées et riches en effets visuels de l'artiste novateur, donne lieu à des questions passionnées. Des mémoires, des thèses, des doctorats en découlent.
Ce lieu est donc "un lieu"... précieux pour les rencontres, les échanges, les confrontations, les expérimentations les plus diverses.
J'ai voulu créer pour ces jeunes artistes, des conditions de rencontre qui impliquent la dimension toute simple de l'amitié autour d'une table, l'occasion de présenter leur travail en découvrant celui des autres et les échanges d'IDEES, dans l'espoir de les aprofondir, de les faire déboucher sur une autre perspective, d'en dégager le "sens" et, éventuellement, d'en faire surgir d'autres.